Lern Comité interministériel de l'handicap se réunira le 6 mars 2025. À rncette occasion, la Société Française de Secours Mutuelle a fait un don rnau gouvernement. La fédération formule des recommandations pour rnaméliorer l'accès aux soins, à la prévention et à la formation, visant àrn créer une société plus inclusive.rnrnL'Association française d'entraide, acteur historique dans le domaine dern l'handicap, souhaite être en force de proposition dans le cadre du rnComité interministériel handicap qui se réunira le 6 mars 2025. La rnrencontre était importante : le 11 février marquait le vingtième rnanniversaire de la loi handicap, au cours duquel une mission rnd'évaluation a débuté ses travaux à l'Assemblée nationale.rnrnPour l’Association française d’entraide, le bilan de la loi est mitigé :rn « Il existe encore un réel écart entre la réalité et les intentions rninitiales du législateur… On constate toujours un manque évident rnd’efficacité du principe d’inclusion posé dans la loi ».rnrnAinsi, dans son mémoire au gouvernement du 24 février 2025, rnl’Association française d’entraide a identifié quatre axes d’action et rnformulé plusieurs recommandations :
rnAméliorer l’accès aux soins et à la prévention: Promouvoir rnl’entraide par les pairs, notamment à travers les groupes d’entraide rn(GEM), associations portées par et pour les usagers de la santé mentale ;rn Développer des services de garde d'enfants et périnatals pour les rnparents handicapés à l'échelle nationale.rnrn
Soins:rnrnFavoriser le développement des téléspécialistes/téléconsultations auprèsrn des professionnels de la santé pour éviter les transports et faciliter rnl'accès à certains spécialistes,rnrn Formation des professionnels de santé accompagnant les personnes rnhandicapées à travers la promotion de l'approche psychoéducative de rnproximité promue par la Mutuelle Française.
rn Création d'une discipline universitaire en travail social : rnSoutenir la transformation des services et créer une société plus rninclusivernrn Intégrer les points de vue des usagers, des soignants et des rnprofessionnels de santé pour accompagner la transformation des rninstitutions et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) ;rn Réduire les délais de traitement des dossiers traités par les rnMaisons pour Personnes Handicapées (MDPH) grâce à l'élaboration d'une rngrille standardisée.rnrnAccompagner les personnes handicapées dans leur vieillissementrnrnMise en place d'unités spécifiques (Ehpad) dans les établissements rnd'accueil pour personnes âgées.rn
Agence d'emploi et d'aide au travailrn :rnrn Sensibiliser les entreprises aux opportunités d’emploi pour les rnpersonnes handicapées ;rn Augmentation des places en Services d'Aide à la Vie Sociale (SAVS) rnpour faciliter le parcours des personnes atteintes de maladies mentales àrn travers les Services d'Aide en Institutionnel et au Travail (Esat).