L'assurance maladie prendra en charge le coût d'un test salivaire rnpour détecter l'endométriose. Actuellement en phase expérimentale, ces rntests pourraient fournir des diagnostics plus rapides et plus précis à rndes milliers de patients.

Test innovant pour détecter l'endométriose

L'endométriosern touche environ 10 % des femmes en France, soit plus de 2 millions de rnpatientes. Cette maladie gynécologique inflammatoire chronique provoque rndes douleurs aiguës, notamment lors des règles, des rapports sexuels ou rnde certaines activités quotidiennes. Malgré ces symptômes invalidants, rnle diagnostic est long et complexe, prenant en moyenne sept ans. Pour rnréduire cette dérive diagnostique, la start-up lyonnaise Ziwig a rndéveloppé un test salivaire innovant.

Le test, appelé « Endotest rn», est basé sur l'analyse de l'ARN présent dans la salive. Le patient rncrache simplement de la salive dans un tube à essai et l'échantillon estrn analysé en laboratoire. Les résultats sont disponibles dans les dix rnjours. Selon son fabricant, l'appareil est fiable à 97 %, un chiffre rnjugé prometteur par les autorités sanitaires.

Remboursement expérimental pour 25 000 patients

Larn ministre de la Santé Catherine Vautrin a annoncé que l'assurance rnmaladie prendrait en charge ces tests salivaires, qui coûteront 800 rneuros par patient. Le traitement concerne actuellement 25 000 femmes de rnplus de 18 ans dans le cadre d'un essai mené dans 80 centres spécialisésrn publics et privés.

En octobre dernier, la Direction de la Santé rnet des Services sociaux (HAS) avait donné son feu vert à rnl'expérimentation via un système de dérogation. Le gouvernement veut rndonc favoriser le diagnostic et limiter le recours aux interventions rnchirurgicales exploratoires comme la laparoscopie, qui est encore rncouramment utilisée pour poser un diagnostic définitif.

Parallèlement,rn 2 500 patients participeront à une étude clinique visant à évaluer rnl'impact du test sur la réduction des interventions chirurgicales rndiagnostiques et la gestion globale de la maladie.

Rassembler un large soutien ?

L'expérimentationrn permettra d'évaluer l'impact de ces tests sur la prise en charge des rnpatients, notamment en réduisant le nombre d'interventions chirurgicalesrn diagnostiques. Le ministre a ajouté : "Une fois que nous aurons les rnrésultats de ces patients, le ministère de la Santé fournira des rnconseils clairs soulignant les mérites du test et le soutien qu'il rnapporte à toutes les femmes de notre pays."

Si la conclusion est rnpositive, le remboursement pourrait être étendu à toutes les femmes rnconcernées. Un décret officialisant cette décision devrait être rnprochainement publié. Cette annonce marque une étape décisive dans la rnlutte contre l'endométriose, une maladie longtemps négligée par le rnsystème de santé et faisant l'objet de mobilisations croissantes des rnassociations et des pouvoirs publics.

À terme, le déploiement de rnce test pourrait révolutionner la détection de cette pathologie et rnpermettre aux femmes concernées de bénéficier plus rapidement d’un rntraitement adapté.