Larn Journée mondiale de la santé mentale tombe le 10 octobre 2024, mais le rnsujet fait déjà l’actualité. Le Premier ministre Michel Barnier souhaitern en effet faire de la santé mentale une grande cause nationale d’ici rn2025. La proposition a suscité un débat public au sein de La Mutualité rnFrançaise, qui a soutenu l'initiative et rejoint un collectif de 3 000 rnorganisations.

La Mutualité Française rns'associe à plus de 3 000 organismes de tous secteurs (psychiatrie, rnentreprises, usagers, établissements d'accueil, d'accompagnement et de rnsoins, experts et chercheurs) pour faire de la santé mentale une grande rncause nationale d'ici 2025.

Le 10 rnoctobre est la Journée mondiale de la santé mentale et le Premier rnministre Michel Barnier a déclaré la santé mentale une priorité. Il doitrn désormais soumettre son projet au président de la République, qui doit rnensuite le certifier.

"Treize millions rnde personnes, soit une personne sur cinq, souffrent chaque année d'un rntrouble mental en France. Pour elles et leurs proches, à cette maladie rns'ajoutent la persistance du diagnostic, la stigmatisation et les rndifficultés de prise en charge", déplore le collectif dans un rncommuniqué le 1er octobre 2024.

Soutien à la pétition

Unern pétition a été lancée début 2024 avec le soutien de la Mutuelle rnfrançaise pour sensibiliser à ce sujet tabou et améliorer l'accès aux rnsoins des personnes concernées.

Des conseils mutuellement bénéfiques

L'associationrn française d'entraide, dédiée à la santé mentale, a notamment publié en rn2021 un Observatoire évaluant la situation en France. À cette occasion, rnl'Association française d'entraide présente 10 recommandations pour rnaméliorer la prise en charge des personnes atteintes de troubles rnmentaux.

Découvrez les recommandations clés :

rn Développer des campagnes de sensibilisation et de communication rnauprès du public, notamment des jeunes, pour déstigmatiser les troubles rnmentaux. Des informations sur les symptômes de ces maladies doivent êtrern fournies.
Dans cette optique, la Mutualité rnFrançaise a noué un partenariat avec l'Association française PSSM rn(Premiers Secours en Santé Mentale). Elle a donc développé un réseau de rnformateurs pour déployer une véritable formation citoyenne de deux rnjours, destinée à tous et adaptée à toutes les situations rencontrées aurn quotidien face à des personnes « sous-performantes » : soignants, rnentreprises, etc.

rn Organiser la détection précoce des troubles mentaux chez les enfantsrn et les adolescents en renforçant les services de médecine préventive etrn de promotion de la santé. Nous devons investir davantage de ressources rnhumaines et financières dans le développement de professionnels capablesrn d’identifier les troubles psychologiques potentiels dès le plus jeune rnâge.

rn Améliorer les compétences psychosociales grâce à des programmes de rnprévention axés principalement sur les parents. Cet accompagnement a étérn créé pour l'entourage d'enfants atteints de troubles mentaux afin de rnmieux les accompagner et les aider à mieux comprendre la maladie. rnL'Entraide française intervient donc dans la région à travers des rninterventions auprès des parents et des jeunes.

rn Créer de nouvelles carrières pour promouvoir l’accompagnement des rnpatients. L’objectif est de mieux former les professionnels de santé en rnsanté mentale, tout en recrutant des pairs aidants experts capables rnd’apporter un soutien aux personnes atteintes de troubles mentaux.

rn Faciliter l’accès aux soins en organisant la notation et la rncoordination des soins à trois niveaux en fonction de la gravité de la rnmaladie. Le premier niveau concerne les soins primaires dispensés par unrn médecin traitant accompagné d'un psychologue ou d'une infirmière rnqualifiée. Le niveau 2 concerne des maladies plus graves et est traité rnpar une combinaison de médecins généralistes et de psychiatres. Enfin, rnle troisième niveau comprend les soins hospitaliers à temps plein.

rn Canaliser les dépenses d’assurance maladie vers des changements dansrn les approches de soins.

La santé mentale constitue le premier poste de rndépenses de l’assurance maladie. Cependant, la part du PIB français rnconsacrée à ces soins est inférieure à la moyenne européenne. Le rnGroupement français d'entraide recommande d'utiliser ces dépenses pour rnrenouveler la structure sociale de la santé et de la médecine, former dern nouveaux professionnels aux actions de prévention et, notamment, mieux rngérer les sorties des hôpitaux.