Une étude de santé publique française publiée mardi met en lumière un constat choquant : les Français ne font toujours pas assez d'activité physique. Un peu moins des trois quarts des hommes et un peu plus de la moitié des femmes satisfaisaient aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Ce chiffre triple, notamment pour les femmes, les personnes âgées et les personnes moins instruites. "Il est impératif d'inverser cette tendance", affirment les chercheurs.
L'OMS recommande 150 à 300 minutes d'activité physique d'intensité modérée ou 75 à 150 minutes d'activité d'intensité soutenue par semaine, dont plus de deux jours d'activité de renforcement musculaire. Cependant, en 2021, moins d’un tiers de la population masculine (31,1 %) et moins d’un quart de la population féminine (20,2 %) avaient atteint cet objectif. Les modes de vie sédentaires sont également une préoccupation : plus d'un adulte sur cinq (21 %) déclare être assis plus de sept heures par jour, et près de quatre sur dix (39 %) déclarent rester assis plus de sept heures par jour en dehors du travail.
L'OMS recommande 150 à 300 minutes d'activité physique d'intensité modérée ou 75 à 150 minutes d'activité d'intensité soutenue par semaine, dont plus de deux jours d'activité de renforcement musculaire. Cependant, en 2021, moins d’un tiers de la population masculine (31,1 %) et moins d’un quart de la population féminine (20,2 %) avaient atteint cet objectif. Les modes de vie sédentaires sont également une préoccupation : plus d'un adulte sur cinq (21 %) déclare être assis plus de sept heures par jour, et près de quatre sur dix (39 %) déclarent rester assis plus de sept heures par jour en dehors du travail.
"Ces chiffres reflètent dans une certaine mesure l'inactivité physique quotidienne des Français, en particulier des Françaises, et l'urgence d'agir pour transformer une culture sédentaire en une culture plus active", notent les auteurs dans la publication.
Les niveaux d’activité physique et la prévalence des modes de vie sédentaires varient selon l’âge et le niveau d’éducation, ainsi que selon la région. Les jeunes et ceux les moins instruits sont les plus susceptibles d’être inactifs. Le chômage ralentit l'activité physique chez les hommes, tandis que pour les femmes, la vie de famille avec des enfants réduit le temps disponible pour l'activité. Les différences régionales sont significatives. Ainsi, les niveaux d'activité physique en Bretagne et en Occitanie sont supérieurs à la moyenne nationale, avec respectivement 78,9 % et 77,2 % des adultes répondant aux niveaux recommandés. À l’inverse, l’Île-de-France et le Nord-Est affichent des taux inférieurs à la moyenne nationale, respectivement à 67,7 % et 69,2 %.
En France, la santé publique souligne que « les femmes ont des niveaux d'activité physique systématiquement inférieurs à ceux des hommes, ce qui en fait un public prioritaire ». En fait, le contraste sociodémographique est frappant : les individus qui n'ont pas un baccalauréat en éducation sont moins susceptibles de répondre aux recommandations en matière d'activité physique.
Promouvoir une vie active
Pour lutter contre cette sédentarité, les autorités de santé publique proposent une révision de l'urbanisme et de la vie active. Pour rendre l'environnement plus intéressant (notamment pour les jeunes) et créer des alternatives aux longues périodes de travail sédentaire, les chercheurs recommandent également de prendre des pauses plus fréquentes pendant les périodes d'inactivité. « Répartir le temps assis, remplacer une partie du temps debout par quelques pas ou mouvements, et intégrer des pauses actives dans toutes les situations de comportement sédentaire prolongé (travail, école) » ;
Le conseil actuel est de se lever et de se déplacer toutes les deux heures. Cependant, des recherches récentes montrent que des pauses plus fréquentes commençant par 20 minutes d’inactivité peuvent également présenter des avantages significatifs. Cela couvrira des comportements simples comme se lever et faire quelques pas ou mouvements légers, et sera intégré à toutes les situations de sédentarité prolongée.
Les différences de niveaux d’activité physique et de modes de vie sédentaires entre les pays et les régions signifient que les approches doivent être adaptées au contexte spécifique. L'action devrait inclure une diversification des activités sportives dans les clubs, les associations et les communautés afin de répondre aux intérêts de tous. Promouvoir l’accessibilité géographique, culturelle et économique des installations sportives est essentiel à la promotion de l’activité physique.
Les projets de conception active et les espaces urbains en cours d’aménagement encourageront automatiquement la marche et le vélo. D’un point de vue sanitaire, la reconversion de quartiers inactifs ou isolés en espaces urbains actifs peut avoir un impact considérable. Des initiatives plus spécifiques visant à libérer les femmes de certaines responsabilités domestiques pourraient également accroître leur niveau d'activité.
Ce sera enfin une opportunité unique pour les activités sportives liées aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris de devenir une « grande cause nationale » d'ici 2024. Toutefois, les auteurs préviennent que « l’enjeu sera de faire en sorte que cette dynamique se maintienne dans le temps pour l’ensemble des territoires et des populations ».
Les niveaux d’activité physique et la prévalence des modes de vie sédentaires varient selon l’âge et le niveau d’éducation, ainsi que selon la région. Les jeunes et ceux les moins instruits sont les plus susceptibles d’être inactifs. Le chômage ralentit l'activité physique chez les hommes, tandis que pour les femmes, la vie de famille avec des enfants réduit le temps disponible pour l'activité. Les différences régionales sont significatives. Ainsi, les niveaux d'activité physique en Bretagne et en Occitanie sont supérieurs à la moyenne nationale, avec respectivement 78,9 % et 77,2 % des adultes répondant aux niveaux recommandés. À l’inverse, l’Île-de-France et le Nord-Est affichent des taux inférieurs à la moyenne nationale, respectivement à 67,7 % et 69,2 %.
En France, la santé publique souligne que « les femmes ont des niveaux d'activité physique systématiquement inférieurs à ceux des hommes, ce qui en fait un public prioritaire ». En fait, le contraste sociodémographique est frappant : les individus qui n'ont pas un baccalauréat en éducation sont moins susceptibles de répondre aux recommandations en matière d'activité physique.
Promouvoir une vie active
Pour lutter contre cette sédentarité, les autorités de santé publique proposent une révision de l'urbanisme et de la vie active. Pour rendre l'environnement plus intéressant (notamment pour les jeunes) et créer des alternatives aux longues périodes de travail sédentaire, les chercheurs recommandent également de prendre des pauses plus fréquentes pendant les périodes d'inactivité. « Répartir le temps assis, remplacer une partie du temps debout par quelques pas ou mouvements, et intégrer des pauses actives dans toutes les situations de comportement sédentaire prolongé (travail, école) » ;
Le conseil actuel est de se lever et de se déplacer toutes les deux heures. Cependant, des recherches récentes montrent que des pauses plus fréquentes commençant par 20 minutes d’inactivité peuvent également présenter des avantages significatifs. Cela couvrira des comportements simples comme se lever et faire quelques pas ou mouvements légers, et sera intégré à toutes les situations de sédentarité prolongée.
Les différences de niveaux d’activité physique et de modes de vie sédentaires entre les pays et les régions signifient que les approches doivent être adaptées au contexte spécifique. L'action devrait inclure une diversification des activités sportives dans les clubs, les associations et les communautés afin de répondre aux intérêts de tous. Promouvoir l’accessibilité géographique, culturelle et économique des installations sportives est essentiel à la promotion de l’activité physique.
Les projets de conception active et les espaces urbains en cours d’aménagement encourageront automatiquement la marche et le vélo. D’un point de vue sanitaire, la reconversion de quartiers inactifs ou isolés en espaces urbains actifs peut avoir un impact considérable. Des initiatives plus spécifiques visant à libérer les femmes de certaines responsabilités domestiques pourraient également accroître leur niveau d'activité.
Ce sera enfin une opportunité unique pour les activités sportives liées aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris de devenir une « grande cause nationale » d'ici 2024. Toutefois, les auteurs préviennent que « l’enjeu sera de faire en sorte que cette dynamique se maintienne dans le temps pour l’ensemble des territoires et des populations ».